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PUBLIÉ LE
Oct
12
2016
Congrès IPSN 2016, mon retour sur les événements marquants
Un congrès riche d’informations et d’intervenants, une série de conférences édifiantes sur des thématiques variées, le congrès IPSN est un succès.
Quelque notes sur les interventions auxquelles j’ai assisté :
Pr Henri Joyeux : stress et cancer. La ritournelle de Joyeux, à l’aise avec les médias, et adepte de ses produits de la ruche, ses fromages de chèvres et de brebis, son verre de vin et son omégachoco, un régime très joyeux.
Dr Michel de Lordegil « diète méditerranéenne et prévention des maladies cardiovasculaires – état des lieux de la recherche » : j’étais intrigué par ce personnage, auteur et chercheur remarquable notamment sur le cholestérol. Il a apporté de nouvelles informations intéressantes sur son combat.
Dr Nastasha Campbell « les résultats surprenants du régime GAPS pour la santé : exemple de l’autisme » : Son régime GAPS a été peu abordé. Beaucoup trop de généralités mais un sujet à approfondir.
Pr Marcel Godefroid « le ventre, notre terre intérieure et la santé ». Une excellente conférence. Une bonne information sur l’origine des bactéries, la relation avec notre microbiote, le concept des prébiotiques. Il met en avant l’érosion de la qualité de notre flore intestinale à l’instar de l’appauvrissement de la biodiversité mondiale. Il compare la lutte pour le maintien d’une flore intestinale diversifiée à celle du réchauffement climatique. Cette relation entre des enjeux environnementaux macro et notre univers intestinale met en perspective toutes les interrelations existantes à tous les niveaux physiques, chimiques et biologiques entre les hommes et la terre. Il nous rappelle tout simplement que l’homme en fait encore partie et que ses actes sont autant nuisibles à la terre qu’à lui-même. Sa citation : Le sage est celui dont l’intestin fonctionne bien.
Michel Georget « HLA, le système oublié – conséquences pour la vaccination ». Il met en exergue l’importance de l’épigénétique dans la santé. Il nomme les HLA comme la carte d’identité génétique de la personne. Il illustre sa thèse avec les Hollandais émigrants qui ne pouvaient résister à la fièvre typhoïde à l’instar des africains et leur résistance au paludisme. Il met en avant la problématique de la réponse standard. Il défend l’individualisation de la pratique médicale, les réponses de chacun aux traitements ne pouvant être que spécifique à chaque individu. Enfin, il en vient naturellement aux vaccins et ses risques sur la santé en introduisant des souches virales à des individus qui génétiquement peuvent avoir une réponse auto-immune grave.
Dr Laurent Schwartz « Cancer, une solution prometteuse » : la voie physique versus la voie chimique. Laurent Schwartz nous rappelle des évidences « le fonctionnement de la vie » et l’anabolisme cellulaire via les mithocondries « anciennes bactéries ». Il cite Otto Warburg qui impute le cancer au mauvais rendement cellulaire. Il réexplore cette voie physique. Son paradigme est d’augmenter le rendement mitochondrial ou de diminuer l’apport de nourriture pour la cellule afin d’éviter les métastases.
Georges Vielledent et Raymond Herren « bioénergie : ce que les photons nous disent de notre santé » : La conférence la plus futuriste. Il démontre à l’aide de leur appareil électrophonique la réactivité énergétique de l’individu à un traitement donné. Mieux, en 15 minutes, ils peuvent déterminer sur un échantillon de plusieurs molécules celle qui réponds le plus à l’individu. Nous sommes dans la médecine du nouveau millénaire.