Ma première fois avec la région méditerranéenne, je me suis réveillé au petit matin les pieds dans le thym. Ces quelques pas dans cette cuisine à ciel ouvert resteront un souvenir indélébile. Je suis ensuite parti découvrir les trésors des marchés de la méditerranée. J’ai encore en mémoire les couleurs et les odeurs de ces étalages d’aromates, olives et autres produits locaux. Je n’ai eu ensuite que le désir de connaître cette nature et culture méditerranéenne. J’ai eu la chance d’y vivre quelque années et je retourne maintenant régulièrement à la découverte de ses incalculables trésors.
La méditerranée est un paradis de nature. Les hommes à son contact ont développé un art de vivre à la méditerranéenne. Ce mode de vie est reconnu en nutrition : le régime méditerranéen (1). Il englobe une alimentation riche et diversifiée faite de légumes, aromates, huile d’olives, poissons, légumineuses, cueillettes sauvages, noix… Mais ce régime méditerranéen n’est qu’une part de l’art de vivre à la méditerranéenne. Bien manger sans amis, sans soleil, sans ces espaces qui vous nourrissent à leur regard et leur contact, c’est se nourrir. Je suis parti en Grèce avec un objectif : préparer un séjour randonnée nature et culture. Quid de préparation, juste l’instinct et quelques conseils avisés d’une amie dixième muse de la Grèce.
Du côté Est d’Athènes au Pirée, j’ai embarqué pour Egine, au Nord je suis monté au Parc de Parnitha et du côté Ouest à Rafina j’ai embarqué pour Tinos.
Egine, l’île au pistache. Ils sont partout aux abords de la ville avant d’être remplacé par les oliviers en terrasse et les grands espaces dénudés semi-arides, les phryganas « buisson épineux en grec » faits de Sarcopoterium spinosum, la pimprenelle épineuse ou Satujera thymbra, la sarriette de crête. Ils étaient à peine en feuille mais en fleurs, rangées en ligne sur des petites parcelles jouxtant les maisons en mode production familiale.
Fleurs de la pimprenelle épineuse
Fleurs du pistachier
Sur le bord de route, entre deux scooters, je m’émerveillais de cette foule de fleurs. Elles étaient légion. Je passais d’une nature à peine éveillée à une explosion végétale. Je retrouvais les classiques méditerranéennes et puis tant de nouvelles espèces indigènes ou plus caucasienne. On estime l’endémisme à 50 % des espèces du bassin méditerranéen (2). Pour la Grèce, nous avons autour de 6000 plantes et 20 % d’endémisme (3). C’est juste monumental pour un pays au territoire à environ 25 % de la superficie de la France et qui a le même nombre de plantes (4). Je découvre les communes et les plus répandus, l’oxalis des bermudes, le chrysanthème couronnée, l’ortie à pilules, le silène coloré, le salsifis à feuilles de poireau.
Le chrysanthème couronné.
Je m’arrête à toutes, c’est les retrouvailles du printemps. Le botaniste amateur au retour du printemps a toujours une légère anxiété envers sa mémoire. Se réveillera-t-elle comme ces bourgeons qui ont passés ses longs mois d’hiver en dormance ? Puis, par un miracle biochimique, les noms, utilisations et souvenirs jaillissent « Silène du Larzac, Phagnalon de Lodève, Trifolium des pelouses de Nixas, Tordyllium de l’Espinousse , Cynoglossum de Cabrières… ».Deux heures de marches et je commence à entrer dans une calade qui m’emmène sur les premières terrasses qui domine la ville et le port. Je m’installe sous un olivier. Cela a été ma première vue de la Mer Egée dans le golfe Saronique. Il y avait un papaver hybride, la camomille sauvage, le tordyllium d’Apulie, la gesse de clymène. Je décide de bartasser dans la garrigue, fumana à feuilles de thym, puis la sarriette de crête. Cette garrigue est à l’image des garrigues languedociennes exposées aux vents, arides, buissonnantes, très odorantes. Je cueille quelques brins de sarriette. Son odeur est puissante, insistante, piquante. Je parviens à revenir sur un sentier, je rentre au port et je m’achète quelques pistaches.
Le tordyllium d’Apulie
Parnitha : Après les courbes en douceur d’Egine, je pars en autonomie pour le plus montagneux parc national du Parnès (5). La météo est clémente, juste quelques ondées nocturnes dont il faudra tenir compte pour le couchage. J’arrive au bus au bout d’Athènes à Thrakomakedones. De là, le GPS sera mon unique repère. A l’entrée du parc, une tortue des balkans est un bon présage. Je pénètre dans le maquis. Parmi les pins d’alep, il y a un arbre que j’identifie à un arbousier, la fraise du maquis, il en a la feuille mais l’écorce est d’un rouge terre de sienne comparable à l’acacia seyal du Sahel. A mon retour, je l’ai identifié comme l’arbousier du Caucase, juste magnifique.
L’arbousier du caucase
Ma première fleur dans un tapis de brachypode sera l’Orchis italica. Je commence l’ascension au milieu de superbes gorges calcaires. Quelques chèvres sauvages dévalent les pentes, les fauvettes crissent et le faucon pèlerin dévoilent son aire de nidification. Plus haut, je tombe sur le bâton de Jacob, l’Anthyllide vulnéraire de sous espèce locale, une valériane d’Italie.
Les falaises calcaires du Parnès.
J’arrive devant les vestiges des flammes. Des milliers de Sapin de céphalonie ont brûlé. Ils en restent les cadavres décharnés et quelques troncs suspendus. C’est une terre de feu qui renaît, l’anémone des appenins et son bleu éclatant symbolise ce renouveau de la vie. Je vois le refuge que je cherchais perché au milieu du Parc. Juste avant, je tombe sur quelques ficaires et bien plus singulier, des tapis de gagée de bohême, liliacées typiques des pelouses de début de saison.
La gagée de bohème
Au refuge, la nuit est prévu agitée car une troupe d’étudiants vont fêter leur dernier jour de stage. On m’indique une petite cabane isolée en bordure du parc à deux heures de marche. Ce sera plus qu’espéré. J’arrive effectivement à l’extrémité Ouest du parc sur une falaise avec une vue imprenable des Corinthes à l’île d’Eubée. Je niche dans les sapins de céphalonie en fructification. La nuit sera fraîche et tourmentée par les chants des Hulottes. A l’aube, je décolle, une station de scille à deux feuilles et de corydale à bulbe plein m’attendait et si je ne l’avais pas remarqué, cela m’indique clairement que je suis passé sur le versant Nord. Plus loin, une mésange noire ne se dérange pas pour grignoter les restes d’une laissée de mammifères.
La mésange noire
Je m’attarde un moment sur un chant de rouge gorge qui me semble légèrement différent de nos pays occidentaux. Je commence une belle descente escarpée et j’arrive à un ancien monastère « Agios petros ». Je parcours les ruines de ce qui a dû être une place de culte vivante et organisée. Les vestiges du jardin sont bien visibles. Il y a un petit amphithéâtre où devait se jouer l’activité culturelle. Le site est probablement encore bien occupé par les athéniens du dimanche. Je file vers le retour au Sud-est du parc. Je croise quelques Doronic du caucase, et je tombe sur une merveille « l’iris tubéreux ». Cet iris est magnifique dans sa robe verte aux extrémités noir brillant. Il est d’une beauté frissonnante, presque virile. Plus haut sur les versants sud calcaires minérales, l’iris pumila ssp attica est d’un violet gracieux puis une autre séductrice avec l’orchis quadripunctata dans des pentes rocailleuses.
L’iris tubéreux
Je finis mon chemin avec quelques observations d’un lézard apode, d’une perdrix bartavelle, de globulaire alypon ou encore de pervenche difforme.
Tinos : Les cyclades et ses îles…Tinos est située à quatre heure du port de Rafina entre Andros, Naxos et Mykonos. Dès mon arrivée, sur le port, un petit marché offre des conserves de légumes, câpres et autres aromates. Nous sommes au cœur du régime méditerranéen. La petite ville est belle, elle est douce et s’articule autour de son Église Panaghia Evangélistria. Tinos est unique, île d’éole, balayée par les vents dont les arbres en sont des témoins vivants, île d’eau avec des vallées verdoyantes saisissantes de contraste avec ces pentes décharnées de ses massifs métamorphiques ou granitiques. Île agricole marquée par ses restanques « terrasses cultivées », île religieuse avec une mixité orthoxe-catholique, île d’histoire avec ses pigeonniers vénitiens, île de roches et de sculptures avec ses marbres (qui auraient construits l’acropole selon la légende…), île de paysages grandioses entourées de cette mer Egée d’un bleu insolent.
Ile de Tinos, une pépite encore préservée
Je pars le lendemain en conquête du Xombourgo. De cette prise, je pourrai me faire une vue d’ensemble de l’île. Le départ est complexe, les indications du GPS, de la carte sont toutes relatives face à la réalité du terrain. Je m’engage dans les vieux sentiers pavés bordés de grand cerinthe et de maceron au milieu de terrasses de lupins et d’asphodèles. Là-haut au sommet, la palette de couleur est impitoyable de beauté. Je suffoque de bonheur dans un pré au milieu des vesces. Je contourne la montagne de Kechrovouni pour m’engouffrer dans la vallée de Potamia. Sans le savoir, je descendais dans une des plus belles vallées vertes de l’île. Je découvre ces pigeonniers de luxe posés ici et là sur les parcelles. Les figuiers torturés montre la direction du vent. Vipérine faux-plantain, fausse guimauve, asplenium sont mes compagnons de route. Le retour est long, j’emprunte les voies modernes, un pallenis épineux est mon dernier souvenir. J’ai appris que les sentiers de l’île ont une histoire. Ils sont nombreux pour relier les villages des Montagnes à la mer et ils en existent peu des circulaires. Autre particularité ingénieuse mais démoniaque pour la randonnée : de multiples faux sentiers ont été créés afin de piéger les étrangers assaillants. La marche à pied requiert une bonne dose de patience et surtout d’expérience.
Les vieux sentiers de Tinos
Le Xombourgo
La suite est une série d’aventures propre à la définition d’un voyage. Je rencontre Stratis, un homme d’affaire locale et un chanteur à la voix de Ténor, puis Tassos mon future guide opérateur et ses amis artistes. J’assiste à une messe de Pâques en compagnie de cette bande d’amie, je suis invité le matin, le midi et le soir. Tassos me fait découvrir les secrets de l’île afin que nous préparions ensemble les bases de notre futur projet de séjour.
Le village de Kardiani
Nous allons à Arnandos goûter l’omelette aux artichauts de l’épicière du village, à Panormos où les calamars nous attendent face à la mer dans un de ces endroits sur terre béni des dieux, au village immaculé de Kardiani accroché aux falaises, à Pyrgos, village de marbre immaculé avec sa belle place centrale à Platane, dans la vallée sauvage de Volax garnis de blocs rochers de granit arrondis conférant à ce paysage une dimension lunaire.
La vallée de Volax
Cette vallée me rappelle les hauteurs des Bagzanes dans le massif de l’Aïr. Nous rencontrons aussi tant de mondes plus chaleureux et hospitaliers les uns que les autres. Je fais la connaissance d’un amoureux de l’île, Marinos avec qui nous partageons notre passion de la cuisine saine et naturel. Nous convenons d’un accord pour l’organisation d’un stage de cuisine-randonnée-cueillette. Le raki me laisse plus flâneur mais je note au passage la provocatrice ophrys iricolor, les pentes de phlomis de crête et de sauge de Grèce de la vallée de Kambos, le genêt acanthoclada épineux des versants exposés sud de l’île. Seul, avant de partir, j’irai marcher sur les falaises de serpentine et rencontrer la centaurée radis, le fenouil des mers, l’anthemis rigide.
L’alimentation saine et vivante, un art méditerranéen
Merci à Tinos et aux Tiniotes de partager cette ruralité vivante à laquelle je crois tant.
Je m’excuse pour les centaines de fleurs non citées…
Ophrys iricolor
Référence
- Lorgeril michel. Le nouveau régime méditerranéen. Terre vivante. 2015.
- http://www.conservation-nature.fr/article1.php?id=93
- Vangelis Papiomytoglou. Fleurs sauvages de Grèce. Mediterraneo editions. Softback, 260 Pages.
- https://inpn.mnhn.fr/informations/biodiversite/france
- http://www.parnitha-np.gr/welcome.htm
- Arne Strid. Wild-flowers of Mount Olympus Unknown Binding. 1980.
- Oleg Polunin. Flowers of Greece and the Balkans: A Field Guide New Ed Edition.Oxford (1997).
Oiseaux/reptiles
Espèce en latin |
Nom français |
Oiseaux |
Periparus ater (Linnaeus, 1758). |
Mésange noire |
|
Perdrix bartavelle |
|
Buse féroce |
|
Hirondelle rustique |
|
Faucon pèlerin |
|
Rouge gorge |
|
Fauvette passerinette |
Reptiles |
Podarcis tauricus |
Lézard |
Ophiomorus punctatissimus |
|
Podarcis muralis |
Lézard des murailles |
Cyrtopodion kotschyi |
Cyrtodactyle de Kotschy |
Testudo boettgeri |
Tortue des balkans |
Botanique
Genre/espèce en latin |
Nom vernaculaire |
Présence |
Usages recueillies F : feuilles; Fe : fleurs; Ra : racines; Rm: rameaux; Ec : écorce |
Alkanna tinctoria (L.) Tausch |
Orcanette des teinturiers |
Egine, Athènes, Parnitha, Tinos |
Ra pour des teintures |
Abies cephalonica Loud. |
Sapin de céphalonie |
Parnitha |
|
Alyssum saxatile L. |
Corbeille d’or |
Parnitha |
Ornementale |
Anchusa hybrida Ten. |
|
Egine, Tinos |
|
Androrchis quadripunctata (Cirillo ex Ten.) D.Tyteca & E.Klein |
Orchis quadripunctata |
Parnitha |
|
Anemone apennina sbsp. blanda |
Anémone des Appenins |
Parnitha |
|
Anthemis arvensis L. |
Anthemis des champs, Camomille sauvage |
Egine, Athènes, Parnitha, Tinos |
|
Anthemis rigida subsp. rigida (SM.) BOISS. ex HELDR |
Anthemis rigide |
Tinos |
|
Anthyllis vulneraria L. ssp praepopera |
Anthyllide vulnéraire |
Parnitha |
Médicinale |
Arbutus andrachne L. |
Arbousier grec |
Parnitha |
Fr : Comestible |
Aristolochia pistolochia . |
Aristoloche pistoloche |
|
|
Asphodeline lutea(L.) Rchb. |
Bâton de jacob |
Parnitha |
Ornementale |
Asphodelus ramosus L. |
Asphodèle rameuse |
Tinos, Parnitha, Egine |
|
Astragalus spruneri Boiss. |
|
Parnitha |
|
Aubrieta deltoidea (L.) DC |
Aubriète |
Parnitha |
Ornementale |
Ballota acetabulosa (L.) Benth |
|
Tinos |
|
Briza maxima L. |
Grande brize |
Tinos |
|
Cakile maritima Scop. subsp. maritima |
Cakile maritime |
Tinos |
|
Calendula arvensis L. |
Souci des champs |
Tinos |
|
Centaurea raphanina Sibth. & Sm |
Centaurée radis |
Tinos |
Comestible |
Cercis siliquastrum L. |
Arbre de judée |
Tinos, Rafina |
Ormentale |
Cerinthe major L. |
Grand cérinthe |
Tinos |
|
Convolvulus althaeoides L. |
Fausse Guimauve |
Tinos |
|
Corydalis solida (L.) Clairv |
Corydale à bulbe plein |
Parnitha |
|
Crithmum maritimum L. |
Criste marine |
Tinos |
Comestible |
Crocus laevigatus |
|
Parnitha |
|
Cynoglossum creticum Mill |
Cynoglosse de crête |
Egine |
|
Cynora scolymus L. |
Artichaut |
Tinos |
|
Cytisus spinosus (L.) Bubani |
Calicotome épineux |
Tinos |
|
Doronicum orientale Hoffm. |
Doronic du Caucase |
|
|
Ecballium elaterium (L.) A. Rich |
Concombre d’âne |
Egine |
|
Echium plantagineum L |
Vipérine faux-plantain |
Tinos |
|
Euphorbia dendroides L. |
Euphorbe arborescente |
Egine |
|
Ferula communis L. |
Férule commune |
Tinos |
|
Ficaria verna Huds. |
Ficaire du printemps |
Parnitha |
|
Foeniculum vulgare Mill. |
Fenouil |
|
|
Fumana thymifolia (L.) Spach ex Webb |
Fumana à feuilles de thym |
Egine |
|
Fumaria capreolata L. |
Fumeterre blanche |
Tinos |
|
Gagea bohemica. Schult. & Schult.f |
Gagée de bohême |
Parnitha |
|
Galactites tomentosus Moench |
Chardon laiteux |
Tinos |
|
Genista acanthoclada DC. |
|
Tinos |
|
Gladiolus italicus Mill. |
Glaieul italien |
Tinos |
|
Glaucium flavum Crantz. |
Pavot cornu |
Tinos |
|
Glebionis coronaria (L.) Cass. ex Spach |
Chrysanthème couronné |
Tinos, Egine |
|
Globularia alypum L. |
Globulaire alypon |
Parnitha |
|
Helichrysum stoechas (L.) Moench |
Immortelle de stoechas |
Tinos, Parnitha |
|
Honorius nutans (Sm.) Gray |
Ornithogale à fleurs penchées |
Tinos |
|
Iris pumila ssp. attica (Boiss. & Heldr.) K. Richt |
|
Parnitha |
|
Iris tuberosa L |
Iris des serpents |
Parnitha |
|
Lagurus ovatus L. |
Queue de lièvre |
Tinos |
|
Lamium sp |
Lamier |
Athènes |
|
Lathyrus clymenum L. |
Gesse clymène |
Tinos, Athènes, Parnitha, Egine |
|
Lathyrus setifolius L. |
Gesse à feuilles très fines |
Tinos |
|
Lavatera arborea L |
Lavatère arborescente |
Tinos |
|
Leontodon tuberosus L |
Leontodon tubéreux |
Tinos |
|
Lepidium draba L. |
Cardaire drave |
Tinos |
|
Limonium sinuatum (L.) Mill |
Statice sinué |
Tinos |
|
Linaria pelisseriana (L.) Mill |
Linaire de Pelissier |
Tinos |
|
Lobularia maritima (L.) Desv |
Alysson maritime |
Parnitha |
|
Lotus corniculatus L |
Lotier corniculé |
Tinos |
|
Lotus halophilus L |
|
Tinos |
|
Lupinus angustifolius L |
Lupin |
Tinos |
Agricole |
Mathiola sinuata (L.) R. Br |
Giroflée des dunes |
Parnitha |
|
Medicago arborea L. |
Luzerne arborescente |
Tinos |
|
Muscari comosum L. |
Muscari à toupet |
Tinos |
|
Myosotis sp |
Myosotis |
Parnitha |
|
Myrtus communis L. subsp. communis |
Myrte commune |
Tinos |
|
Olea europaea var. sylvestris (Mill.) Lehr |
Olivier |
Tinos |
|
Ophrys iricolor Desf |
|
Tinos |
|
Ophrys lutea cav. |
Ophrys jaune |
Parnitha |
|
Orchis italica |
Orchis d’Italie |
Parnitha |
|
Orobanche sp |
|
Egine |
|
Oxalis pes-caprae L |
Oxalide des bermudes |
Tinos, Athènes, Parnitha, Egine |
|
Pallenis spinosa (L.) Cass |
Pallenis épineux |
Tinos |
|
Papaver sp |
Coquelicot |
Tinos |
|
Petrorhagia dubia (Raf.) G. López & Romo |
|
Tinos |
|
Phagnalon graecum Boiss. & Heldr |
Phagnalon grecque |
Tinos, Athenes, Egine, Parnitha |
|
Phlomis cretica C. PRESL |
Phlomis de crête |
Tinos |
|
Pistacia vera. L |
Pistachier |
Egine |
Comestible |
Quercus coccifera L. |
Chêne kermes |
Tinos |
|
Quercus pubescens Willd., 1796 |
Chêne pubescent |
Tinos |
|
Ranunculus trichophyllus Chaix |
Renoncule à feuilles capillaires |
Tinos |
|
Reichardia picroides (L.) Roth |
Coustelline |
Tinos, Egine |
|
Reseda lutea L. |
Reseda jaune |
Tinos |
|
Rumex bucephalophorus L. |
Oseille tête de bœuf |
Tinos, Egine |
|
Rumex tuberosus L. |
Oseille tubéreux |
Tinos, Egine |
|
Ruta chalepensis L. |
Rue de Chalep |
Egine |
|
Salvia fruticosa Miller |
Sauge de Grèce |
Tinos, Egine |
|
Sarcopoterium spinosum (L.) Spach |
Pimprenelle épineuse |
Tinos, Egine |
|
Satureja thymbra L |
Sariette de crête |
Tinos, Egine |
Médicinale |
Saxifraga chrysosplenifolia |
Saxifrage |
Tinos |
|
Scandix pecten-veneris L |
Peigne de vénus |
Tinos |
|
Scilla bifolia L. |
Scille bifolié |
Parnitha |
|
Scrophularia lucida L. |
Scrophulaire luisante |
Tinos |
|
Sérapias sp |
Sérapias |
Tinos |
|
Silene colorata Poiret |
Silene coloré |
Tinos, Athenes, Egine, Parnitha |
|
Silene gallica L. |
Siléne d’angleterre |
Tinos |
|
Silybum marianum (L.) Gaertn |
Chardon marie |
Tinos, Egine |
Médicinales |
Smyrnium creticum MILL |
Maceron |
Tinos |
|
Spergularia rubra (L.) J. Presl & C. Presl |
Spergulaire rouge |
Parnitha |
|
Tamarix gallica L. |
Tamarix |
Tinos |
|
Tordylium apulum L |
Tordylium d’Apulie |
Tinos, Athenes, Egine, Parnitha |
|
Tragopogon porrifolius subsp. eriospermus (TEN.) GREUTER |
Salsifis à feuilles de poireau |
Tinos |
|
Trifolium campestre SCHREB. |
Trèfle des champs |
Tinos |
|
Trifolium spumosum L |
Trèfle écumeux |
Tinos, Egine |
|
Urtica pilulifera L |
Ortie à pilules |
Egine |
|
Valantia hispida L |
Vaillantie hérissé |
Tinos |
|
Valeriana italica Lam. 1791 |
Valériane d’Italie |
Parnitha |
|
Vicia villosa Roth |
Vesce de Russie |
Tinos |
|
Vinca difformis Pourr |
Pervenche difforme |
Parnitha |
|