|
|
|
|
Lettre d'un naturopathe-herboriste n°43
|
|
|
|
Écologique, le mot qui fâche, hérisse les poils, divise nos sociétés, et se concrétise par cette insulte suprême : espèce d’écolo. C’est quoi une espèce d’écolo ! une nouvelle race de l’homo sapiens homo écologicus versus homo économicus, un type cool qui aime les yourtes et le kéfir, un enragé qui grimpe au grillage des centrales nucléaires, une mère de famille qui veut juste un monde plus sain pour ces enfants ? Les anti d’un côté et les pro de l’autre, les rurains contre les urbaux, 2XOUI <-> 2X NON. L’écologie divise alors qu’elle devrait renouer l’alliance bien au-delà des races et des continents. Elles devraient nous unir, nous relier entre terre et ciel. Elles devraient être un droit inaliénable qui ne pourrait être mise ou remise en cause. D’ailleurs, elles ne le pourraient plus, l’écologie, la maison de la vie, comment remettre en cause le vivant. Ce devrait être la pierre angulaire de tous nos projets.
|
- Puis-je organiser ma fête de village, de quartier sans penser bilan carbone ? Ne pouvons pas nous réunir sans détruire ?
- Est-ce que je me permets cette assiette de thon rouge au quinoa des Andes avec cette sauce au baies d’açai ? Ne pouvons-nous manger sans dégrader ?
- Est-ce que j’ai besoin de ce canapé, de cette nouvelle télé, de cette montre connectée, de cette voiture qui ressemble plus à un char d’acier ? Ne pouvons-nous pas avoir sans ces accessoires ?
J’entends le râle des angoissés du changement à l’idée de s’interroger sur leurs choix. L’écologie serait une atteinte à nos libertés fondamentales individualistes. Croire que je peux faire ce que je veux quand je veux, c'est bien une forme de liberté mais artificielle et oxydée d’égoïsme . Si changer son canapé par désir et non pas par besoin, sans s’interroger sur ce besoin, est un acte de liberté individuel, l’écologie sera toujours la grande cause de frustration. Si je ne peux plus mettre de pesticides alors que les avions continuent de zébrer l’atmosphère et que je suis convaincu du rôle collectif d’étendre ce poison, l’écologie sera toujours perçue comme la cause des restrictions de ces libertés imaginaires. L’écologie est au-delà. Nous devrions au 21ème siècle dans une société de plus de 4000 ans ne plus à avoir à défendre ou voter pour des initiatives et des programmes écologiques. Cela la rend partisane et les NON sont farouches à ce mycélium qui colonisera tôt ou tard nos habitudes prédatrices. Elle est pourtant au-delà de toute opinion. Elle l’est et c’est tout. Il n’y a personne à convaincre, nous mourrons tous et elle sera là car c’est la vie. La résistance des contres est vaine. L’écologie s’incruste dans nos consciences. C’est La plus grande pandémie de tous les temps. C’est le virus de notre survie qui pourra nous délivrer de cette croyance que l'homme vaut plus qu'un scarabée. C’est une maladie qui nous guérira de notre égoïsme fatale. L’écologie sera là bien après nous, quand le plastique ne sera plus que poussière, le plutonium une cendre inactive et les hommes une ère géologique bien éphémère. Théodore Monod prédisait en grand prophète écologique, que la méduse serait le prochain règne sur terre. Le radeau de la méduse n’aurait été qu’une prophétie de notre disparition programmée ?
|
L’article de cette lettre montre un autre versant du tout local. Dans l’écologisme comme partout, Il ne faut tomber dans les supercheries de la communication et des politiques opportunistes de green wasching. Le local est en vogue mais qu’est-ce donc « le local », est-ce bien très écolo ? En le diffusant comme le dernier d’une longue série à révélations santé, je n’ai jamais autant reçu de message charmant de haine, de colère, d’identité nationale car locale pour certains, c’est chez moi, c’est ma terre et donc les haricots d’Égypte comme les arabes n’ont qu’à rester chez eux. Tous ces messages reçus n'étaient que réactions virulentes car du parti de la peur et de l'angoisse du lendemain. Parlons bien être et vous recevrez des messages de bienveillance, osez parler de santé et d’écologie, c’est touché nos fausses libertés d’avoir, nos peurs de perdre le mythe de notre supériorité entretenu depuis que l’homme a commencé à prétendre dominer. Je ne m’arrêterai jamais d’être une espèce d’écolo!
|
Sylvain Garraud, le petit scarabé
|
|
|
|
|
|
Manger local, une grande fumisterie pour la planète ?
|
|
« Il faut manger et consommer local », nous avons tous entendu ces mots, telles des injonctions lancées pour alléger les charges environnementales de notre encombrante humanité. Or l’impact de l’alimentation locale est parfois à la hauteur de tous les appels politiques simplistes voulant faire de cette pratique une référence dans notre empreinte écologique : bien insignifiante. D’autres choix existent pour réduire cette …
|
|
|
|
|
|
Sur les pas d'Hildegarde...
|
|
Rendons hommage en nature et en musique à la sainte patronne des médecines naturelles Activités/thématiques : herborisation avec étude des plantes sauvages médicinales et comestibles (ré)établir des liens entre les hommes, leur santé et l'environnement. surprise musicale et bienfaisante Il n’y a pas de maladies, mais des hommes malades…ils doivent être soignés dans leur totalité, corps et âme…ils trouveront les …
|
|
|
|
|
|
Ateliers MGD : les marqueurs de l'écosystème intestinal
|
|
Je vous propose avec le laboratoire MGD des ateliers pratiques d’aide à la décision en biologie pour : Mieux connaître les marqueurs indispensables dans une prise en charge micronutritionnelle. La micronutrition demande de la rigueur et de la précision. Les marqueurs d’évaluation des déficits carentiels sont nécessaires avant de procéder et d’ajuster des dosages en fonction des résultats. Apprendre à …
|
|
|
|
|
|
|
"L’attention aux êtres vivants se pratique, l’émerveillement est un art qui s’aiguise."
|
Francis Hallé, reporterre
|
|
|
|
Rue des Moulins 51
2000 Neuchâtel - Suisse
|
|
|
|
|
|
|
|
|
