Être un nomade au milieu des grandes steppes du Nord-Sénégal
Date début: 20.12.2020
Date fin: 30.12.2020
Ferlo sénégalais
Linguère
Sénégal
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6 personnes : 1400 CHF
7 personnes : 1220 CHF
8 personnes : 1085 CHF
Sylvain Garraud
076 358 18 04
contact@sylvain-garraud.ch
Site de l'événement
Hébergement : Chez l’habitant et en bivouac lors du trek
Activités : Randonnées, découverte de la culture locale, herborisations.
Date : De décembre à mars (me contactez pour des dates personnalisées)
Durée : 10 jours dont 7 jours de marches
Niveau physique : Confirmé
Groupe : 4 à 8 personnes
Pays-région : Sénégal – Région de Louga – zone du Ferlo
Coût :
4 personnes : 2032 CH
5 personnes : 1653 CH
6 personnes : 1400 CH
7 personnes : 1220 CH
8 personnes : 1085 CH
Rendez-vous : Aéroport Blaise-Diagne
Le Ferlo est souvent désigné comme une grande étendue sèche et sans eau. Et pourtant, depuis des centaines d’années, des peuples y vivent et se sont adaptés à ces conditions délicates. L’adaptation est simple : se déplacer familles et bêtes selon les lois des saisons et de la nature. Ce mode de vie selon les aléas naturels engendre les plus grandes fascinations occidentales. Il est facile de rêver, mais la réalité de ses peuples est autre, leur adaptation est une survie. Aussi belle soit-elle, aussi respectueuse de l’équilibre du vivant, elle n’en reste pas d’une grande dureté bien loin de notre modèle sécurisant.
Loin des mythes et du tourisme de masse, nous remonterons la vallée du fleuve fossile « le Ferlo » qui a donné son nom à cette grande étendue steppique qui représente un tiers du Sénégal. Nous vivrons sept jours comme des nomades dans une des dernières grandes régions pastorales accessibles et sécuritaires. Ces jours de marches donneront l’occasion à chacun d’apprécier la culture locale et son évolution. Je guiderai vos pas et votre esprit sera libre pour s’ouvrir à cet autre monde. Ce voyage est une aventure à découvrir un univers bien différent du nôtre en toute réalité.
Pour qui ?
Ce voyage est prévu pour des amateurs de randonnée, de nature et de voyages authentiques. Le mode opératoire du voyage est propice à une immersion dans la culture locale. Il se destine à ceux qui souhaitent découvrir un environnement culturel et écologique typiquement sahélien dans le monde d’aujourd’hui.
On fait quoi ?
Le voyage se constitue autour de la réalisation d’un trekking de sept jours dans les steppes occidentales du Ferlo sénégalais. Les randonnées sont programmées en matinée jusqu’à 13-15 heures pour une moyenne de 6 heures de marches et 20 km par jour. L’après-midi est prévu pour le repos et/ou l’échange et la rencontre avec la culture locale ou des activités naturalistes « botanique et ornithologie ». Lors des randonnées ou pendant le bivouac, le responsable du voyage partagera ses connaissances sur cette nature et culture.
Avec qui ?
Le séjour est encadré par Sylvain Garraud, accompagnateur moyenne montagne et naturopathe-herboriste. Il a exercé pendant 10 ans dans le territoire sahélien comme spécialiste environnemental. Il a travaillé dans le Ferlo sénégalais comme responsable d’ONG dans le cadre d’un projet d’adaptation aux changements climatiques de la zone sylvo-pastorale du Ferlo. Il est maintenant herboriste-naturopathe en cabinet et organise des voyages ou des journées de randonnées pour partager sa passion de la nature et des plantes. Il sera le guide-accompagnateur pour les randonnées, le conseiller santé et la personne ressource pour la thématique environnementale et les activités naturalistes.
Ibrahima Ndiaye est originaire de Louga. Il a été le comptable et logisticien de l’ONG avec Sylvain Garraud. De là s’est noué une grande amitié. Il a ensuite continué à travailler pour l’ONG et a voyagé dans le Ferlo. Il connaît bien la zone et ses habitants. C’est votre référent pour le contact avec les cultures locales.
Diasse est un guinéen qui réside à Louga depuis plus de vingt ans. Il a travaillé dans les grands hôtels de Casamance. Il a l’habitude des échanges avec des occidentaux. C’est notre cuisinier et notre blagueur du bivouac.
Sidi a été le chauffeur des missions de l’ONG dans le Ferlo. Mécanicien, chauffeur, c’est lui qui assurera la conduite du véhicule 4*4 d’assistance au voyage.
PROGRAMME
Le trek consiste à remonter la vallée du Ferlo de Linguère à Keur momar sarr.
Elle s’adresse à des marcheurs confirmés avec expérience de trekking et de bivouac rustique. Les marches durent en moyenne 6 heures pour 20 km de marche.
Les départs sont prévus autour de 7 heures du matin.
La pénibilité est liée à la chaleur, à la gestion de la fatigue et à la nature sableuse des sols. Des chaussures basses de randonnées sont nécessaires ainsi que des tenues légères respirantes à manches longues pour se protéger du soleil. Une voiture nous accompagne sur tous le parcours afin d’assurer l’organisation du campement et en cas d’urgence pour un retour dans les centres urbains.
Le programme est indicatif. Les escales peuvent varier en fonction des groupes. Il peut être modifié par le responsable du voyage afin de garantir un bon déroulement des activités et pour assurer de meilleures conditions pendant le séjour.
Jour 1 : Arrivée Dakar
Arrivée depuis la France vers Dakar sur vol régulier ou vol charter. En cas de vol du soir ou de nuit, transfert et nuit dans une auberge.
Jour 2 : Dakar-Louga-Linguère
Départ pour Louga à 180 km dans un véhicule de transport. Le déplacement jusqu’à Louga permet de se familiariser avec les paysages du nord Sénégal. Après Thiès, nous remontons le bassin arachidier en passant par Tivaouane, la capitale des Tijanes (4), puis la région de Louga par Kébemer puis Louga.
Installation dans la concession du guide local puis présentation de la famille pour prendre un premier repas traditionnel chez l’habitant. Les premiers baobabs et la famille Ndiaye vous accueillerons chaleureusement selon les coutumes de la téranga sénégalaise.
Départ à la ville de démarrage du trekking à 130 km. Nuit dans une auberge à Linguère.
Jour 3 : Linguère – Ndiakaté
Cap sur Keur momar sarr. La première étape nous amène rapidement dans la brousse du Ferlo. Nous remontons une piste vers Doundodji, étape de notre première escale. Nous reprenons la marche pour atteindre notre campement près du village de Ndiakaté.
La première étape traverse une zone relativement peuplée pour le Ferlo. Nous sommes dans une association cultures de champs, plaines pastorales. Les cultures sont principalement le bissap, le niébé et la pastèque. Cette première journée est une découverte de la steppe. Nous présenterons les arbres les plus familiers dont l’incontournable Acacia tortilis au port type selon notre perception de la savane.
Jour 4 : Ndiakaté – Yang-yang
Step by step, nous avançons dans la steppe et son immensité. Paysage sec au couleur pastel, nous croiserons nos premiers troupeaux de zébu et leurs bergers surement intrigués de voir une bande de joyeux marcheur virant au rouge. Yang-yang est un village étape aux abords d’une mine de phosphate. Nous irons voir le forage où s’abreuvent les bêtes et les hommes.
Jour 5 : Yang yang – Mboula
Notre ultime étape dans les pâturages nous conduira dans des peuplements de Balanites aegyptiaca, dit le dattier du désert, indicateur de son niveau de résistance à la sécheresse. Son huile est utilisée pour la cuisine (2) ou les maladies de peau. Nous installerons notre bivouac sur des dunes pour admirer un coucher de soleil sur le début de la grande vallée du Ferlo jusqu’au lac de Guiers.
Jour 6 : Mboula – Négué
Après trois jours de marche dans les steppes arides et la chaleur du Ferlo, cette étape sera rafraîchissante et vivifiante. Nous longerons le lac et nous aurons le bonheur d’observer un fait connu mais bien illustré dans ces latitudes, l’eau c’est la vie. Après l’austérité de la steppe, nous rentrons dans la civilisation animale. Vanneaux, Hérons, rapaces, canards, granivores, insectivores, c’est un ballet de plumes. Le lac de Guiers est considéré comme un spot en ornithologie. Il fait partie du vaste complexe de zones humides au Nord Sénégal dont la troisième réserve ornithologique au monde : le parc du Djoudj.
Le campement à Négué se fera à la concession du chef de village où nous serons ses hôtes. Ce sera une belle occasion de rencontrer les habitants wolofs du Ferlo et peut-être (en fonction de la saison) apprécier la chair sanguine et si désaltérante de la pastèque.
Jour 7 : Négué – Sérinké
Etape de passage dans le monde des peuls et des bovins. Au bord du lac, la féérie aérienne est là mais elle est laisse sa place aux centaines de zébus qui s’abreuvent sur chaque rive. C’est le jour des bovins. Nous passerons au milieu de zébus nonchalants, ivre de cette matière si rare en milieux arides : l’eau. Nous arriverons à une lisière de Tamaris qui sonnera le glas de notre marche à la fraîcheur de l’eau. Nous tenterons d’observer les rares varans du nil. Cette zone est la plus sauvage du parcours. Les forages n’existent plus. Le bord du Fleuve est entouré d’une forêt dense d’acacia et de Balanites. Nous marcherons jusqu’à un campement peul et nous passerons la nuit dans le campement. Autre culture et autant de plaisir et de chance à partager ces moments intimes.
Jour 8 : Sérinké – Gueil gotty
Nous restons dans la zone des peuls en contournant la vallée par la plaine. Quelques vallées transversales viennent troubler la platitude du relief. Nous marcherons sur un axe à 90 degrés de celui des zébus qui se dirige instinctivement vers l’eau. Les pistes sont tortueuses et chacune nous amène à des campements vidés des forces vives parties en transhumance hivernale. La nuit à Gueil gotty est la dernière alors nous regarderons les étoiles, écouteront la mélodie du soir et de l’aube dans la brousse sahélienne et sentiront la chaleur qui s’échappe pour laisser place à la douceur nocturne.
Jour 9 : Gueil gotty – Keur momar sarr
Ultime étape de marche. Sensation étrange d’en finir et de quitter cette terre. Soulagement de retrouver notre sécurité et notre confort, nostalgie de ces nuits étoilées et ces paysages pastoraux, les premières machines à carbone, le premier bitume, les premiers poteaux téléphoniques nous ramènent à la civilisation. Chacun méditera dans ces derniers efforts sur son parcours dans le Ferlo et consignera ses sentiments dans un coin de sa mémoire. La voiture nous attend et nous iront à Louga à la maison du guide. La famille nous attendra et nous célébreront notre victoire par un Tiep de fête.
Jour 10 : visite et retour aéroport Blaise-Diagne
Une journée sans marche. La journée est consacrée à la détente et au tourisme. Chacun aura le loisir de rester en famille ou de suivre le programme. L’après-midi sera au choix avec la visite de la vielle ville coloniale de Saint Louis, inscrite au patrimoine de l’UNESCO et surnommait la Venise africaine (site internet 1) ou nous pourrons aller flâner sur les kilomètres de plages fin en sirotant un verre au Zébrabar, véritable havre de paix écologique (site internet 2) au milieu des crabes, pélicans et palmiers.
Le soir nous rentrerons à Louga pour récupérer les bagages, se saluer et s’embrasser et prendre la direction de l’aéroport pour notre dernière escale.
VARIANTE POSSIBLE entre les chaudes steppes pastorales et la fraîcheur du littoral
Le trek peut commencer à Mboula (jour 5) pour rejoindre l’océan à Tare.
Jour 2 : Dakar-Louga-Mboula : Une nuit dans le village de Mboula
Jour 3 : Mboula-Négué (voir jour 6)
Jour 4 : Négué-Sérinké (voir jour 7)
P4030082
Jour 5 : Sérinké-Gueil gotty (voir jour 8)
Jour 6 : Gueil gotty-Deug deug : De Gueil gotty, nous ferons deux-trois heures de marche en remontant les bords du lac de Guiers. Les grandes tiphaies interdunaires du lac pourrait nous réserver quelques belles observations ornithologiques. Nous terminerons la dernière partie de la randonnée en taxi-brousse pour rejoindre Deug-deug avec une halte à Keur monar sarr pour savourer un bon tiep. A Deug-deug, nous serons accueilli dans un hameau peul au milieu d’un environnement typique des abords des centres urbains victime de la désertification. Le transit rapide en taxi-brousse nous permet d’emprunter ces véhicules mythique de l’Afrique de l’Ouest, la peugeot 504.
Jour 7 : Deug-deug -Ndakhar peul : L’ambiance du soir, loin des steppes boisées des premières étapes, était annonciatrice de la journée à venir, une marche dans des espaces désertifiés. La désertification touche tout le sahel, la pauvreté et la démographie en sont les causes majeures. Dans ces environnements, les rares rescapés de la hache ou de la dent des herbivores sont bien isolés. Le soir, nous terminerons notre étape désertique dans le beau village de Ndakhar peul au milieu d’une forêt de radiana, fruit d’un grand travail de reboisement.
Jour 8 : Ndakhar peul-Nord de Rao : C’est notre dernière étape de pur sahel pastorale. La première partie de la marche sera une continuité de la veille au soir dans la partie boisée de la réserve de Mpal puis la deuxième partie de la randonnée verra les premiers mouvements dunaires et le sable sous nos pieds. La nuit se fera au sommet d’une dune avec l’horizon dégagé.
Jour 9 : Nord de Rao – hameau peul : Les dunettes d’hier laisse place à des grandes dunes arrière littorales. Le décor est saisissant de contraste avec les jours précédents. Nous naviguons en pleine forêt dense d’acacia au milieu d’une immense zone humide saumâtre. Ce territoire est celui des singes rouges et des oiseaux plus marins. Les derniers kilomètres, nous grimperons sur la crête d’une des grandes dunes parallèles à la côte puis nous ferons notre nuit dans un hameau peul avec le sentiment de se considérer chanceux de vivre un coucher et un lever de soleil dans cette ambiance de bord de mer préservé et authentique.
Jour 10 : Une marche de plaisir vers la fraicheur par les hauts et les bas des dunes blanches et jaunes, puis une jungle de figuier de barbarie découpée par des jardins maraîchers pour enfin arriver au terme de notre aventure et plonger dans les eaux douces de la lagune de la langue de Barbarie. Le soir nous rentrerons à Louga pour récupérer les bagages, nous saluer et nous embrasser et prendre la direction de l’aéroport pour notre dernière escale.
INFORMATIONS TECHNIQUES
L’accueil se fera à l’aéroport de Blaise-Diagne pour ensuite rejoindre la maison du guide local « Ibrahima Ndiaye ». La première nuit se fera à son domicile en campement dans sa concession.
Le lendemain, le départ est prévu pour Linguère, ville de départ du trek. La première nuit est prévue dans une auberge de Linguère.
Le trek est prévu en Sept étapes avec la première nuit en auberge et cinq nuits de campements sauvages. Chaque jour, la voiture assistante nous précède afin d’installer le bivouac. L’arrivée se situe dans la ville de Keur Momar Sarr ou un minibus nous ramène à Louga. Le lendemain est consacré à du tourisme local avec visite d’un centre agro-écologique, de la ville historique de Saint Louis et/ou d’une baignade sur la plage sauvage de Potou.
Le transport des bagages lourds est réalisé en véhicules 4*4 ou mini-bus. Vous portez uniquement les affaires de la journée.
Repas
L’alimentation est faite sur place et sera exclusivement composé de plats locaux. Le mafé, thiep, le poulet yassa seront à l’honneur.
Pour l’eau, il est plus judicieux pour des intestins non préparées de traiter l’eau avec des pastilles de type Micropur ou Aquatabs. Pour les repas hors trekking, il est prévu de l’eau en bouteille.
Le petit déjeuner, le pique du midi et le repas du soir sont assurés. Les régimes spéciaux seront pris en compte à la condition de nous avertir avant le séjour.
Transport
Le transport est prévu pour l’ensemble du séjour depuis l’aéroport de Blaise-Diagne pour le programme annoncé. Tous les transferts sont assurés (selon la taille du groupe) par un véhicule 4×4 ou un minibus dont la capacité peut varier de 4 à 10 passagers avec leurs bagages. Les voyages en Afrique sont souvent plus longs et difficiles. Les conditions de circulations, l’état des routes et la chaleur peuvent rendre les transferts fatiguant. Il est nécessaire de bien considérer que ce sont les réalités locales qui font partie intégrante du voyage. L’indulgence et la patience sont des vertus fondamentales du « grand » voyageur.
Habillement : il est recommandé de porter des vêtements amples, légers, respirant et couvrant (à manches longues) au lieu de s’enduire de crème à l’efficacité douteuse sous ses UV tropicaux.
- Pantalon de randonnée léger respirant
- Veste en polaire fine type micropolaire ou strech pour le soir
- Tee-shirt ou chemises respirantes à manches longues
- Chaussettes adaptées à la marche
- Chaussure de randonnée basse adapté à des conditions sableuses. Éviter absolument les chaussures neuves non rodées, parfois synonymes d’ampoules.
- Une paire de chaussures légères type sandales.
Matériel à emporter
- Un drap et un sac de couchage confort 10°C. Les nuits sont fraîches en décembre et janvier.
- Une tente moustiquaire (au besoin peut-être acheté localement sur demande)
- Un matelas de sol (au besoin peut-être acheté localement sur demande)
- Gourde ou thermos ou poche camel avec deux litres d’eau pour avoir une réserve suffisante, consommant l’eau de l’une des gourdes pendant que l’autre est en cours de traitement.
- Lunettes de soleil à verres très filtrants, crème de protection solaire (me contacter pour obtenir la recette d’une crème solaire artisanale) et stick hydratant pour les lèvres.
- Couteau multi usages (à placer au moment du trajet aérien dans votre bagage de soute comme tout autre objet pouvant blesser)
- Bâtons de marche léger
- Trousse de secours simplifiée et comportant les médicaments spécifiques de chacun
- Jumelles et loupes
- Carnet de notes si nécessaire
- Une lampe de poche avec piles (ou mieux lampe frontale à led)
- Une enveloppe ou petit portemonnaie (pour pourboire)
- Paire de lacets de chaussure de rechange (et cela peut être utile à plein d’autres choses)
- Portable + appareil Photo « léger » + housses ou quelques sacs en plastique pour envelopper votre appareil photo et le protéger de la poussière et de l’eau
- Casquette ou chapeau
- Pochette (boîte) de voyage
- Chargeur de batterie de portable léger.
!! Les portables et être objets à batterie ne pourront pas être recharger lors du voyage. L’équipe d’encadrement possède son propre matériel de recharge destiné à ces appareils. Les clients doivent assurer leur autonomie énergétique.
Les bagages
- Un sac à dos souple et robuste (60 l en moyenne) ou un sac de voyage non rigide. Il faut absolument bannir les valises ou sacs de voyage rigides, qui ne sont pas du tout adaptés pour ce type de séjour.
- Un petit sac à dos « journée » de moins de 30 litres qui s’avérera très utile pendant le voyage comme bagage à main et pendant la randonnée pour y mettre tout ce dont vous aurez besoin dans la journée.
Passeport
Passeport à demander au consulat pour les Suisse.
https://www.eda.admin.ch/eda/fr/dfae/representations-et-conseils-aux-voyageurs/senegal/senegal-
Passeport en cours de validité pour les ressortissants français.
Il est conseiller d’avoir en permanence sur vous les photocopies de vos papiers d’identité (en cas de perte ou de vol des originaux).
A l’aéroport, l’adresse d’hébergement à indiquer au contrôle des douanes est : Artillerie Nord Louga.
Santé
Aucun vaccin n’est obligatoire pour le Sénégal. Il est conseillé de consulter votre médecin traitant. Traitement antipaludéen : L’anophèle, moustique transmetteur du virus du paludisme, est essentiellement actif la nuit. La meilleure des préventions contre le paludisme est d’éviter de se faire piquer. L’utilisation de produits répulsifs et le port de vêtements longs sont donc recommandés et il est impératif de dormir sous moustiquaire. Mais vous pouvez également suivre un traitement anti-paludéen en demandant conseil à votre médecin traitant. Pour information, le paludisme est présent toute l’année au Sénégal, y compris à Dakar mais il est plus rare en saison sèche surtout au Nord Sénégal.
Comme naturopathe et voyageur dans les zones tropicales, je peux vous faire les recommandations d’usage préventive pour votre séjour. Vous pouvez me contacter au besoin.
Information Sénégal/Ferlo
Le Ferlo couvre une superficie de 78.600 km², soit 40% du territoire national. Il est limité à l’Est et au Nord par la vallée du fleuve Sénégal, à l’Ouest par les Niayes et au Sud par le bassin arachidier et le Sénégal Oriental. Le territoire du Ferlo présente une densité très faible avec une population estimée à environ 2.086.000 habitants avec trois ethnies dominantes : les Peul, les Ouolof (Sud Ferlo) et les Maures. Les Peul sont les premiers exploitants de la zone et constituent l’essentiel de la population. Plusieurs activités socio-économiques sont menées dans cette zone : élevage, cultures céréalières et exploitation des ressources pastorales. L’élevage, de type extensif, reste l’activité économique prédominante où différents types de points d’eau sont utilisés selon la saison. Traditionnellement transhumantes, les communautés pastorales de la zone d’étude se sédentarisent de plus en plus avec la mise en place des forages autour desquels s’organisent des villages ou des hameaux. La transhumance reste tout de même une pratique adapté aux conditions écologiques du Ferlo.
Le Ferlo se présente : « sous la forme d’une plaine immense, dont aucune colline, aucun accident de terrain ne vient rompre la monotonie. C’est avec peine que l’on parvient à y distinguer de loin en loin quelques légers vallonnements aux pentes douces, quelques cuvettes faiblement accusées. Cependant, lorsqu’on suit avec soin ces mouvements du sol, difficilement perceptibles au premier abord, on finit par se rendre compte que, dans cette grande plaine unie, existent des sillons, qui sont […] les lits d’anciennes rivières. L’un d’eux, le plus important, forme ce que l’on appelle la vallée du Ferlo, qui donne son nom à toute la région. Il prend naissance à environ 30 km au sud-ouest de Bakel et rejoint, après avoir passé Yang-Yang, le chef-lieu actuel du Djoloff, l’extrémité du lac de Guiers, lequel communique avec le fleuve Sénégal (3)
Le Ferlo appartient au domaine climatique sahélien, semi-aride, caractérisé par de fortes chaleurs et un faible régime pluviométrique. Il est marqué par des précipitations moyennes faibles et erratiques, comprises entre 150 mm au nord et 800 mm au sud. Ces précipitations sont concentrées entre juillet et septembre (saison des pluies, humide et chaude). La saison sèche s’étale de Novembre à Juin. Le voyage est organisé au cœur de la saison sèche de Décembre à Mars où les moyennes de température sont les plus favorables à la marche.
Décalage horaire Sénégal
GMT + 0h ; Quand il est 12h à Dakar, il est 13h à Berne en hiver, et 14h en été.
TARIFS
Le prix du voyage comprend l’encadrement, les repas, les transports, l’hébergement. Le prix ne comprend pas le billet d’avion Aller-retour, le visa si nécessaire, les dépenses et boissons personnelles autour de 100 CH à adapter à chacun, les visites personnelles, les assurances voyages et le repas du midi du dernier jour.
Le meilleur moyen de se procurer du cash est le retrait par carte bancaire ou par échange à l’aéroport.
REFERENCES UTILES
Nature/géographie
- Ndiaye Ousmane, Diallo Aly, Sagna Moustapha Bassimbé et Guissé Aliou, « Diversité floristique des peuplements ligneux du Ferlo, Sénégal », VertigO – la revue électronique en sciences de l’environnement [En ligne], Volume 13 Numéro 3 | décembre 2013, mis en ligne le 24 janvier 2014, consulté le 04 janvier 2017. URL : http://vertigo.revues.org/14352 ; DOI : 10.4000/vertigo.14352
- Adam Jacques. Le Djoloff et le Ferlo. In: Annales de Géographie, t. 23, n°132, 1915. pp. 420-429
- Atlas des vulnérabilités territoriales du Ferlo face aux changements climatiques. 2013.
Plantes
- Creac’h P. Le Balanites ægyptiaca. Ses multiples applications au Tchad.. In: Revue de botanique appliquée et d’agriculture coloniale, 20ᵉannée, bulletin n°228-229, Août-septembre 1940. pp. 578-593
- Abayomi SOFOWORA. Plantes médicinales et médecine traditionnelle d’Afrique. Karthala. 1996
- Arbonnier Michel. Arbres, arbustes et lianes des zones sèches d’Afrique de l’Ouest. Deuxième édition. CIRAD, MNHN, UICN, 2002.
- Hutchinson J and co. Flora of west africa. Volume 1, part one/two, Volume 2, Volume 3 part one/two.
- Kerharo Joseph, Adam J-G. Plantes médicinales et toxiques des peuls et des toucouleurs du Sénégal. Journal d’agriculture tropicale et de botanique appliquée. 1964, vol. 11, no 10-11, p. 384-444; no 12, p. 543-599
- Kerharo Joseph. La pharmacopée sénégalaise traditionnelle : plantes médicinales et toxiques. Paris : Vigot, 1974
- Collectif d’auteur sous la direction de Gilles Boëtsch, Antonio Guerci, Lamine Gueye, Aliou Guisse, Les plantes du Sahel : Usages et enjeux sociaux. CNRS 2012.
Oiseaux
- Borrow Nik, Remey Ron. Birds of western Africa. Christopher Helm, London. 2001.
- Borrow Nik, Remey Ron. Guide des oiseaux d’Afrique de l’Ouest. Septembre 2015. Editions delachaux et niestlé.
Culturel/social/religion
- Adriana Piga et Jean-Louis Triaud. Les voies du soufisme au sud du Sahara.1 novembre 2006. Broché
Site internet
1 https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Louis_(S%C3%A9n%C3%A9gal)
2 http://www.zebrabar.net/?lang=fr
3 https://fr.wikipedia.org/wiki/Ferlo
4 http://www.au-senegal.com/les-oiseaux-du-senegal,019.html
POUR EN SAVOIR PLUS :
https://www.sylvain-garraud.ch/2016/12/16/le-ferlo-une-jungle-aride/
https://www.sylvain-garraud.ch/2018/05/15/une-journee-au-sahel-la-promesse-de-laube/